Photos protégées, droits de reproduction © Ville hybride
« Après l’euphorie l’été dernier de l’attribution des Jeux Olympiques 2024, nous sommes entrés dans une nouvelle phase. Une phase pour reprendre un billet de Nicolas Ferrand de « façonnage ». Au sens propre, façonner signifie travailler une matière, donner forme, transformer un élément physique. Au figuré, façonner veut dire former quelqu’un, éduquer une personne à quelque chose. Façonner un caractère par exemple.
Pour les projets des JO 2024 qui façonnera qui et quoi ? A quelles conditions une dynamique collective est-elle possible ? Les projets ont-ils leur propre inertie ? Leur code est-il encore ouvert ? Si oui, le resteront-ils pour constituer un accélérateur de projets et d’innovation pour le territoire de Plaine Commune (et au-delà) ?
Les impératifs de calendrier, de réglementation, de financement et d’échéances électorales contribueront-ils à revoir les ambitions des projets à la baisse ou à la hausse ? Si c’est à la hausse, à quelles conditions ?
Les projets des JO 2024 ne partent pas de rien. C’est un peu comme le Grand Paris. Il faut faire avec les spécificités des territoires et de notre gouvernance en quête de modèle. Sans pour autant oublier l’objectif commun. Mais sans nul doute les projets seront à la fois le produit des contradictions et limites de notre époque mais aussi des opportunités et des évolutions fortes que connaissent les projets urbains, qui vont continuer à s’amplifier. C’est dans cet équilibre-déséquilibre-dynamique-contraintes que se façonneront les projets.
Autant de questions donc et d’enjeux auxquels nous allons tenter de répondre ce soir, à cet instant T du projet. »